Arts numériques Multiplica : Le point après la 1ère semaine de résidence
Ils/elles sont arrivé·e·s lundi, les bras chargés d’équipement et de la documentation plein les ordinateurs. Au moment de quitter les lieux dimanche, les membres des deux collectifs lauréats de la bourse Multiplica pensaient déjà à la prochaine opportunité de venir travailler aux Rotondes. Il faut dire que se pencher sur un projet pendant toute une semaine, à plein temps, dans un environnement dédié, avec une équipe à disposition, ça n’arrive pas tous les jours et ça fait forcément rêver.
Pour rappel, les deux projets retenus pour la bourse Multiplica sont Island 2.0 du collectif Eddi van Tsui, et _First A/V de Zohra Mrad et Damiano Picci. À travers cette bourse, les Rotondes, en collaboration avec la Fondation PwC Luxembourg, abritée sous l’égide de la Fondation de Luxembourg, leur offrent une aide à la production et à la diffusion. La résidence s’étalera sur quatre semaines et sera transfrontalière grâce au concours de la Ville de Metz et du tiers-lieu Bliiida, nos partenaires pour ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme de coopération INTERREG VI Grande Région.
Boulot, boulot… et rencontres
Les cinq artistes ont donc passé sept jours très fructueux aux Rotondes. Souvent contraint·e·s de travailler à distance, ils/elles ont profité de ces journées en commun pour avancer plus rapidement et tester leurs nouvelles idées en conditions réelles. Le collectif Eddi van Tsui s’était installé dans la Black Box, tandis que Zohra Mrad et Damiano Picci avaient pris possession d’un des studios – ce qui ne veut toutefois pas dire que chaque groupe était enfermé dans sa bulle. Tout ce petit monde a fait connaissance le premier jour, et s’est ensuite retrouvé régulièrement pour partager idées, bons tuyaux et bon café.
Les deux collectifs ont également gardé leurs portes ouvertes aux membres de l’équipe des Rotondes curieux·ses d’en savoir plus sur leur travail. Certain·e·s ont même eu le privilège de tester BLURB, le dispositif imaginé par Zohra Mrad et Damiano Picci, et de fournir un précieux retour d’expérience.
Vendredi, deux représentantes de la Ville de Metz ont fait le déplacement pour discuter avec les artistes des avancées réalisées, des réflexions encore en cours et des besoins à couvrir lors de la venue des artistes à Metz.
Comme on le voit, une bonne résidence ne se résume pas à s’enfermer dans un studio ou un atelier et à garder la tête dans le guidon sans jamais freiner. La qualité d’une résidence se mesure aussi à la qualité des rencontres et des échanges qui se produisent et viennent enrichir les projets en cours de développement. Les collectifs ont encore trois semaines de résidence devant eux, on espère qu’elles seront tout aussi riches et profitables.
Toutes les photos © Nathan Roux / Rotondes