Ce qui prime dans les œuvres de Ryoichi Kurokawa, c’est le rapport entre le sonore et le visuel. L’artiste japonais considère les deux éléments comme deux vecteurs d’un tout : ils se développent ensemble et finissent par se rencontrer.
Sur ce principe d’hybridation des sens, le concert audiovisuel subassemblies interroge la relation entre la nature et les structures artificielles à travers du prisme de l’architecture.
Le projet trouve ses sources visuelles dans des images des forêts, de bâtiments et de ruines reconstituées à partir de données 3D obtenues par balayage laser, de relevés thermiques et d’images filmées. Ces visuels sont déformés puis reconstruits en modules (ou sous-ensembles), ce qui a pour effet de renouveler la chronologie acceptée de l’histoire et les (dés)ordres établis, tout en révélant simultanément les forces de la nature et de l’art.