Life at Rotondes Les défis du chantier pour… les marchés et le socioculturel

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Côté Socioculturel, l’équipe est également bien déterminée à s’adapter aux différents challenges qui se présenteront à elle. Pour atteindre ses objectifs, elle s’approprie les maîtres-mots de la saison : adaptabilité, concertation et ingéniosité.

Premier défi, et non des moindres : les Rotondes verront le nombre de leurs salles disponibles diminuer de moitié, ce qui nécessite une répartition judicieuse des espaces et des créneaux horaires nécessaires aux différents départements. Cette donnée importante a un impact sur la programmation initiale, et plus particulièrement sur celle des marchés et des événements de grande ampleur organisés habituellement dans la Galerie, la Grande Salle, la Plateforme ou sur le Parvis des Rotondes.

Pour cette saison 24/25, il faudra donc se contenter de ce qu’il est possible de faire avant le début des travaux dans la Rotonde 1, à savoir le Game On ou le tant attendu Super Maart. L’événement, qui reviendra en début de saison pour sa 4^e édition, proposera comme à son habitude une multitude de pépites à dénicher. (photo : Gilles Kayser)

Pour le reste de la programmation, l’équipe annonce les grandes priorités de cette année particulière. En tête de liste ? Pouvoir maintenir la visibilité de ses partenaires et préserver les collaborations de longue date. Cela implique, de fait, une réorganisation des événements ainsi qu’un raccourcissement de la durée de certains d’entre eux pour pouvoir accueillir tout le monde.

L’équipe, composée d’Yves Conrardy, Tom Karier et Nora Haeck, souhaite également profiter du chantier pour prendre des directions différentes et tester de nouvelles choses. Ce sera par exemple le cas avec la balade sonore Empty Nest. Avec ce projet, l’équipe prend une toute nouvelle direction, impliquant un travail artistique très poussé, combiné à un aspect social cher au département.

Cette saison, le public pourra aussi retrouver cette nouvelle dynamique lors du Super Maart, pour lequel Tom aimerait laisser carte blanche à un acteur issu du milieu social. « Nous ne serons plus uniquement un partenaire qui met un lieu à disposition, mais également un partenaire impliqué sur le plan social et inclusif. Il s’agit d’une volonté que nous avons toujours eue et le chantier nous laisse le temps d’approfondir cette idée, » explique Tom.

Multiplica, autre grand rendez-vous qui sera adapté cette saison, suivra également cette forme, puisque la création, l’inclusion et la direction artistique vont prendre une ampleur différente. En raison du chantier, l’équipe compte se concentrer sur plus de moments de création, par exemple à travers des résidences et des formations qui seront proposées à des artistes, en créant notamment des échanges entre des personnes confirmées et des personnes qui le seraient moins. « Nous avons déjà prouvé qu’il s’agit d’un projet qui peut fonctionner, alors si toutes les conditions ne sont pas réunies avec les travaux, il faut l’adapter pour qu’il puisse renaître dans quelques années sous une nouvelle forme, quand nous aurons de nouveau des espaces disponibles, » explique Yves.

Cette saison particulière est donc l’occasion idéale pour le département Socioculturel de se concentrer sur des moments de réflexion et la création de nouveaux concepts. « Nous pouvons, cette année, réaliser des projets qui conjuguent à la fois des objectifs artistiques et sociaux, » conclut-il. Affaire à suivre !