Nous venons tout juste de publier notre rapport d’activité pour 2022. Nous y faisons le constat d’un retour à la «normale» post-Covid qui s’est opéré progressivement et annonçons quelques évolutions déjà en cours.
Rotondes, ein Lebensraum 2022: Retour à la «normale» et évolutions
Les constats
Dans ce rapport, nous pointons quelques points forts et bonnes nouvelles de l’année passée. Nous relevons, par exemple, que le volet Musique a renoué avec un taux de fréquentation semblable à 2019 et revenons sur le succès du Pogo Loko, l’après-midi de concerts familiaux venu remplacer le PICelectroNIC vu les conditions encore incertaines.
Fortement affecté par le contexte pandémique, le département Arts de la scène et Labos a persévéré et travaillé dans la continuité, tout en maintenant ses activités de médiation et de participation active, ainsi que le travail de promotion et de diffusion de nos (co)productions.
Côté arts visuels, nous revenons, entre autres, sur la tenue – un an plus tard que prévu – de XPO E et sur la remise du LEAP – Luxembourg Encouragement for Artists Prize à Stefania Crișan.
Pour le volet socioculturel et les marchés, le redémarrage a fini par s’opérer. La programmation des événements a repris son rythme de croisière. Point encourageant: Le dernier marché de l’année, le Jingle Mingle X‑Mas Market, était un des plus grands succès de 2022 en termes de fréquentation.
Les chantiers
Dans un avenir plus ou moins proche, le gros dossier sera la réutilisation complète de la Rotonde 2. Un cap important a été passé en décembre : celui de la présentation du projet à la commission d’analyse critique, et de la validation du budget nécessaire à sa réalisation. La grande question à venir concerne donc moins le quoi et comment mais plutôt le quand.
Signalons au passage un chantier d’un autre genre non mentionné dans le rapport 2022 car ouvert récemment. Le 16 mars dernier, la ministre de la Culture, Sam Tanson, a présenté cinq projets de loi portant création de cinq nouveaux établissements publics, dont les Rotondes, aux députés de la commission de la Culture. L’objectif est de pérenniser ces structures grâce à une assise légale solide et une gestion adaptée au regard de leurs missions de service public et de la participation financière étatique.